La robotique est un domaine qui évolue de plus en plus, notamment avec les prothèses et les implants, mais le principal problème à ces greffes reste toujours l’interface homme-machine.

 

Ainsi, les scientifiques de l’université américaine Duke travaillent depuis les années 2000 sur les interfaces neuronales dans le but de contrôler la machine par la pensée. Ceci permettant une communication naturelle, fluide entre le porteur et la greffe.

Il y a un an, l’équipe de chercheurs avait déjà réalisé une expérience avec un singe contrôlant à distance un bras robotique. Fort de son succès, celle-ci avait alors été reproduite un peu partout dans le monde par les diverses universités et instituts médicaux.
Aujourd’hui, ils présentent une nouvelle avancée en complexifiant l’expérience. Le singe à réussis à contrôler non pas un, mais deux bras robotisés en même temps, grâce à une interface directement reliée à son cerveau.

Pour y parvenir, des implants placés dans son cerveau analysaient en temps réels 500 neurones environ pour repérer les activités électriques. Il s’agit la de la plus grande observation simultanée de neurones connue, permettant ainsi de déduire que le singe est capable de se créer une représentation mentale individuelle de chaque bras.

Pour parvenir à ce résultat, le singe à du s’exercer plusieurs mois devant un écran représentant un environnement virtuel ou figurait les bras robotisés de manière réaliste ainsi que ses propres bras.
Il a d’abord appris à contrôler les bras de son avatar avec une manette de jeu puis, une fois cette étape maitrisée, il a reproduit les mêmes mouvements seulement avec son activité cérébrale sans bouger ses bras.

A l’heure actuelle, l’expérimentation sur les humains reste impossible. La taille des sondes implantées dans le cerveau est bien trop importante ce qui l’empêche de durer dans le temps. Du tissu cicatriciel se formerait tout autour ce qui empêcherait à la longue la captation des signaux. Seules les nanotechnologies sont plausibles comme réponse durable à ce problème.

 

L’université de Duke en collaboration internationale travaille également sur l’élaboration d’un exosquelette contrôlé par la pensé en élargissant la captation à de plus grosses zones du cerveau dans le but de rendre la mobilité à des personnes paralysées. Un premier prototype sera dévoilé lors de la cérémonie d’ouverture de la Coupe du Monde de la FIFA en 2014.

Source :
Site Duke Health

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